Les Fidjis, Port Denarau – Nouvelle Zélande, Marsden Cove Marina
7 nuits de mer, soit 1’167 milles

1 novembre – 8 novembre 2019

Première nuit
Nuit du 1 et au 2 novembre 2019
Position à minuit: 20°04’06 E – 176°04’07 W
Position à 4 heures: 20°40’52 E – 175°43’54 W
Soit 32 milles de parcourus…

Pour la première fois de mes nuits en mer, cette page n’a pas été écrite en direct!
Trop catastrophique cette nuit!
Avec Viramundo, au près bon plein, dans une mer bien forte, avec plus de 25 noeuds de vent…c’est comme si on nous posait sur un plateau que l’on remuait de gauche et droite pour essayer de nous faire tomber ou de nous faire cracher ce que l’on a dans le ventre!
Déjà pendant la journée entière, cette situation m’ a brassée. La nuit venue, cela n’a pas amélioré mon état, ni les conditions de vent et de mer!
Pour que le captain puisse se reposer, j’ai bien évidemment assurer le quart….pour la première fois…difficilement!
Alors, dans cette nuit noire, blottie dans un coin du carré en fermant les yeux, je regardais mon horizon intérieur pour calmer mes nausées. Pour aller à la table à cartes, je me cramponnais au meuble de cuisine et je me dépêchais de m’asseoir sur le tabouret. En temps normal, on y est déjà horriblement mal assis, alors, avec ce remue ménage et remue méninges, je n’y suis restée que le
temps de surveiller le cap, les voiles, de regarder les écrans…pas évident de fixer son regard quand cela brasse. Et je refilais dans mon coin. Et quand on a bien sommeil, rester les yeux fermés sans oser s’endormir…pas facile, mais j’y suis parvenue!
Première fois que je ne sors pas du tout sur le pont, archi trempé d’eau de mer. Cela dégoulinait du toit. Nous avons pris de l’eau par dessus le roof, tout est salé, mouillé! Et la nuit était noire de chez noir avec des étoiles, je les voyais de l’intérieur sans les savourer.
Première fois que l’on supporte une polaire et des pantalons longs! Finis les tropiques! La pouasse ! Pas envie!
Et le pire de tout, première fois que je n’arrive pas à boire mon petit coca !
Pourvu que cela soit la dernière fois …. ces premières fois!


Deuxième nuit
Nuit du 2 au 3 novembre 2019
Position à minuit: 22°49’40 S – 174°28’52 W
Position à quatre heures: 23°18’78 S – 172°’71 W
Soit 30 milles de parcourus


Il y a du mieux!
Je savoure mon coca, même s’il est un peu trop frais pour ces latitudes…22 degrés Sud!
L’alizé d’Est, entre 16 et 22 noeuds, nous pousse bien Sud à une vitesse de 7- 8 noeuds avec un petit bout de génois et une grand voile à deux ris! Viramundo galope dans les vagues, saute de creux en creux, fait couiner ses structures intérieures et semble apprécier cette brise. Tout va bien….du côté de la monture!
La Lune, au début de sa croissance, a déjà fini sa course depuis longtemps…d’ailleurs, pas assez grosse pour éclairer avec cette couche nuageuse. Ben , la noirceur de la nuit n’est pas engageante, d’autant plus que les embruns ont continuer de détremper le pont. D’ailleurs, les cirés ont été extraits pour l’occasion….brrrrr!
Où sont les nuits tropicales?
A plus de 300 milles des Fidjis, la chaleur et la moiteur ont laissé place à la fraîcheur et à l’humidité!
Eh oui! Cela fait bizarre d’avoir des frissons avec deux pulls et un pantalon long! Bon, il est trop difficile de quitter les tongs! Alors, ceci explique cela…..
À Port Denarau, aux Fidjis, beaucoup de navigateurs s’apprêtaient à faire la traversée jusqu’en Nouvelle Zélande. C’était la fenêtre météo à prendre! D’ailleurs, au moins trois monocoques et un autre catamaran sont partis quasiment aux mêmes heures que nous. En tête du peloton, Viramundo
était suivi de près par « Double Joy », l’autre cata, puis les monos.
Chic, des copains de route! Nous ne serons pas seuls!
Ben, non! Très vite, les monos ont disparu de notre vue, loin derrière. Seul, Double Joy, nous a suivis, puis a pris une route parallèle à plus de six milles de la nôtre….et, déjà depuis hier après-midi , plus personne n’est visible ni à l’oeil nu, ni sur l’écran!
Décidément, nous sommes bien seuls sur cet immense gouille, à négocier avec ces éléments…pour le moment relativement sympas! Respect, la mer! J’oublie là tes vagues assez vaches pour nous renverser et…pour casser quelques assiettes!
Mais au moins, je sais que d’autres galèrent…peut-être….tout comme nous à se faire touiller sur ces flots!

Troisième nuit
Nuit du 3 au 4 novembre
Position à minuit: 25°41’52 173°28’19 W
Position à quatre heures : 26°07’71 E – 173°19’04 W
Soit 28. milles de parcourus


On avance fort dans la bonne direction, presque à mi-chemin de notre but!
L’allure est devenue un peu plus confortable avec 15- 20 noeuds de vent au près bon plein,
Viramundo se plaît à galoper vers l’écurie malgré les énormes claques que la mer lui inflige!
Pour mon compte, disons que l’angoisse domine la sérénité!
A l’affût de tous les bruits suspects, je ressens fortement la précarité de notre situation et la force de cet océan. Notre tout petit nid confortable est à la merci de cette énorme masse aqueuse et peut devenir en une fraction de seconde un enfer!
Bon, pourquoi cette boule au ventre?
Hier, à midi, à l’heure de l’apéro, un bruit fort inquiétant me fait réagir lestement….la vitre du hublot de survie tribord avant se décolle et l’eau pénètre dans la cabine avec une puissance et une rapidité affolante.
Ce hublot dit de « Survie »…. y en a qui ont le sens de l’humour…. se situe près de la surface de l’eau et les vagues venant de côté passent sous la première coque et giflent l’intérieur de la deuxième coque….complètement aspergée, la douche froide! Je maintiens fermement la vitre grâce aux deux poignées….et on réfléchit à la suite…..
Dans la tête, toutes sortes de scénarios défilent…je pense très vite à nos enfants….étrange…
En attendant à chaque claque monstrueuse, l’eau pénètre même si je maintiens la vitre. Quelle force!
On sent que notre survie est au bout de nos bras, alors, on ne lâche pas notre vitre, on se relaye, on réfléchit…. Nous tentons d’abord un système de cordes afin de plaquer la vitre au mieux, puis, le captain applique du Sikaflex tout autour du cadre pendant que je me cramponne aux poignées pour garder la vitre maintenue plaquée contre son cadre.
L’eau défile à travers le hublot, de drôles d’idées défilent dans ma tête!
Je tiens toujours mes poignées, le captain sikaflexe….le chaos autour de nous ….les objets ont été jetés de côté dans l’urgence…
Il n’y a plus qu’à attendre que le mastique sèche et tienne bon. Nous consolidons encore avec des cordes, nous nettoyons au mieux avec de l’eau douce. En prévention, le captain applique également du Sika sur le deuxième hublot tribord, aussi sollicité par les vagues.
Cette réparation de fortune semble tenir. Les hublots de survie, en particulier celui-là, sont sous haute surveillance.
Des tonnes de questions traversent mon esprit….
Encore une première fois! Une première entrée d’eau importante! Pas rien!
Je me réjouis d’arriver…courage!


Quatrième nuit
Nuit du 4 au 5 novembre
Position à minuit: 28°26’04 E – 172°39’89 W
Position à quatre heure: 28°47’63 E – 172°37’ 57 W
Soit 22 milles de parcourus


Les jours … et les nuits se suivent et ne se ressemblent pas….heureusement!
La mer s’est vraiment calmée, le vent aussi, et, en plus, il nous est resté favorable. Cela fait tout drôle d’avancer sur le « Lac », cela fait du bien autant à nos corps qu’au matériel.
La cerise sur la gâteau, à minuit, le petit croissant de Lune est encore là, elle diffuse sa lumière et partage l’espace avec de nombreuses étoiles.
Jolie ambiance marine au goût de sel !
Ce sont des moments aussi magiques qui font oublier les angoisses et les couacs des voyages en bateau!
Juste écouter le bruissement de l’eau dans les sillages qui mousse régulièrement au rythme de notre avancée.
Juste sentir Viramundo se balancer d’avant en arrière en douceur coupant les ondulations de l’eau au près. En tout cas, dans la couchette, c’est exquis, cela berce! Le captain doit se laisser emporter dans les bras de Morphée avec délice…
Juste respirer l’air frais et iodé….sans nausées!
Plus on va au Sud, plus la fraîcheur est présente. L’eau n’a plus que 20 degrés. Et on supporte largement la polaire. J’ai quatre couches de pulls, des pantalons longs et…..encore… des tongs…les chaussettes sont dans la poche….au cas où…
Avec cette tenue, cela fait bien plaisir de pouvoir apprécier cette nuit même depuis le cockpit sans se faire détremper par les embruns, voire par une vague plus culottée !!!
On l’aura compris…le moral est au beau et un réel besoin d’une nuit sereine!
Il reste plus de 400 milles à courir , alors que nous en avons déjà parcouru 697!!!
Norfolk Island, toute petite île, est à plus de 400 kilomètres sur notre tribord et, naturellement, pas du tout visible!
Encore bien loin des terres néo-zélandaises, le sentiment d’être seul au monde domine, même si nos copains navigateurs du départ ressentent probablement les mêmes émotions.
C’est étrangement énorme l’océan.
La Lune descend sur l’horizon….pas trop vite…reste encore un peu à te mirer sur cette eau noire!
Après un magnifique coucher de soleil hier soir à vingt heures, voilà un sublime coucher de Lune, il est un plus de deux heures du matin. Son orangé s’éteint paisiblement et l’entraîne derrière l’horizon.
A vous de briller, les étoiles!
Merci pour ces instants inespérés lors de la nuit précédente!
Merci à « la mer qui m’a chanté des airs si doux »….dixit Vianney.


Cinquième nuit
Nuit du 5 au 6 novembre
Position à minuit: 30°39’11 E- 173°00’97 W
Position à quatre heures du matin: 30°57’45 S – s73°06’ 02 W
Soit 19 milles de parcourus…pas bon!!!


Réveil en fanfare!
Peu dormi, pas réveillée, je m’extrais de ma couette bien chaude. Pas facile…il fait froid!
Je m’efforce alors d’écouter les explications du captain…
En bref, comme on va croiser un cargo dans une heure, le Pacific Mermaid qui va au Japon. Le captain a changé de cap pour s’écarter de sa route et nous sommes dans la troupe de navigateurs partis en même temps que nous des Fidjis. Tout ça n’est visible que sur l’AIS!
Pour « régater », étant donné le peu de vent arrière, nous avançons sous gennaker, voile légère, difficile à rouler quand le vent forcit….du coup, nous la roulons préventivement en faveur du génois ….bon, cela va nous ralentir et retarder notre arrivée !
Et hop, la manoeuvre est partie, la voile ne se roule pas bien….hop, je cours à l’avant pour aider en débloquant un bout…une écoute de génois se coince dans l’enrouleur, hop, je recours à l’avant…
Une manière d’être vite dans le coup pour le début du quart!
Le temps quand même d’admirer l’éclairage du plan d’eau grâce à la Lune croissante dans un magnifique ciel dégagé et étoilé!
Seule aux commandes….j’apprécie la rencontre: le cargo, un vrai sapin de Noël, trace sa route et passe dans le reflet de la Lune sur l’eau à 3 milles de notre sillage. Joli! Salut, Pacific Mermaid!
Seulement le vent arrière faiblit, le génois pendouille et la vitesse n’est plus que du ralenti…
J’ouvre la grand voile avec l’exercice du domino …c’est la première fois que je le fais toute seule, je ne veux pas réveiller le captain…l’exercice est réussi, seulement, le vent est vraiment trop faiblard…
Alors, je reroule le génois, je recentre la grand voile, exercice du domino retour, et j’allume le moteur tribord. Le cap est bon, la vitesse est meilleure…
Il est deux heures du matin.Cela réchauffe! Le captain n’a pas quitté sa cabine….
Je reprends ma veille à la table à cartes.
Histoire banale d’un quart de nuit au féminin singulier!


Sixième nuit
Nuit du 6 au 7 novembre
Position à minuit: 32°46704 S – 1742’632 W
Position à quatre heures: 33°09’15 E173°51’52 W
Soit 24 milles de parcourus


Brrrrr!
Dans cette nuit, le froid et l’humidité transpercent les couches de vêtements.
Je comprends mieux pourquoi tant de navigateurs néo-zélandais montent au Nord naviguer sous les tropiques pendant leur saison froide ! En novembre, le printemps donc, ils redescendent sur leur île pour y passer l’été, les fêtes de Noël, avant peut-être de repartir vers le Nord, les Fidjis, les Tonga quand la saison cyclonique est terminée et que l’ automne arrive chez eux, c’est-à-dire le
printemps chez nous …oh la,la! A une heure du matin, la tête s’embrouille.
Cela me demande un petit effort pour intégrer l’inversion du « temps » dans l’hémisphère Sud.
D’autant plus, que ces derniers mois de voyage étaient moiteur, chaleur, soleil, pluies chaudes, et , presque, la saison unique en fait!
Shorts, tops, tongs!
Du coup, je ne suis pas certaine que mon équipement vestimentaire soit totalement adapté aux navigations nocturnes néo-zélandaises, même printanières!
Jeans, polaires….tongs…. cherchez l’erreur ! A noter que les chaussettes sont toujours dans la poche! Très utile!
Le ciel et l’atmosphère nocturne me paraissent aussi différents sous cette latitude plus australe.
En ce moment, la demie Lune croissante éclaire notre route. Elle ne peut, cependant pas, resplendir complètement. En effet, un voile nuageux, pommelé, tamise sa lumière et donne une clarté laiteuse. Une ou deux planètes osent tout de même montrer leur piqué. On n’aperçoit que de temps en temps La Croix du Sud, emblème du pavillon néo-zélandais. Bien trouvé les Kiwis!
Les quinze noeuds de vent portant nous poussent en direction de la baie de Whangarei à six noeuds de moyenne à une allure plutôt confortable, mais fraîche.
Et ces maudites claques de vagues que prend Viramundo sous la coque tribord me font frémir.
Pourvu que notre réparation du hublot de survie tienne! L’eau est vraiment bien trop froide pour se faire arroser avec une entrée d’eau!
C’est aussi ce changement de latitude qui fait que cette traversée est un peu plus compliquée que d’autres. Déjà , la fenêtre météo ne s’est pas ouverte aussi rapidement qu’espérée . Il fallait attendre que les deux régimes météorologiques différents des 2’000 kilomètres à parcourir soient favorables et coïncident l’un et l’autre sur une période de dix jours. Casse-tête météorologique!
Et ça, cela semble réussi! Plus que 300 kilomètres à courir! Le vent ne devrait forcir….qu’ après notre arrivée! Si seulement! Qu’il attende un peu celui-là!
De toute façon , une traversée entre deux terres, quelle qu’elle soit, reste comme une parenthèse sur l’eau! Le temps est suspendu et notre vigilance est soutenue.
Les côtes s’éloignent terriblement vite et les prochaines sont longues à réapparaître.
Entre deux, ben…vis comme tu peux! …anticipe au mieux! …savoure les lieux!
Les regards sont accrochés aux instruments, notre attention est accrochée à l’impermanence des conditions et on s’efforce de s’accrocher à notre bien-être…..
Il n’empêche que je me réjouis de fermer la parenthèse…….jolie parenthèse malgré tout!


Septième nuit
Nuit du 7 au 8 novembre
Position à minuit: 35°01’21 S – 174°42’61 E
Position à quatre heures: 35°26’15 E174°48 800 E
Soit 18 milles de parcourus….soit le temps d’arriver au phare des Poor Knights


Hop la! C’est bien parti!
A moins de 20 milles des côtes, les AIS (Automatic Identification System) ne s’affichent plus sur l’écran Max Sea. L’autre écran, en revanche, sonne l’alarme…. En vrai, de visu, des feux de cargo se rapprochent sur babord et grossissent dangereusement. C’est maintenant que j’aurais besoin de
l’aide des écrans pour connaître les détails sur le croisement à venir !!! Sur LES croisements à venir….il y en aura 4, quatre cargos imposants! J’adore!
Pourquoi diable ne peut-on pas faire confiance en ces appareils???
Heureusement, le feu rouge du premier « gros » (il n’est pas loin!!!) apparaît nettement…ouf, il croise à 3 kilomètres!
Pour la suite, il me faut redoubler de vigilance et multiplier les tours de veille sur le pont. D’ailleurs, je vois déjà les feux du méchant rocher à éviter, Le Poor Knights, qui flaschent au loin sur tribord.
On approche sérieusement.
Le ciel n’est pas aussi serein que cet après-midi…quelques nuages plus ou moins foncés traînent et, parfois, cachent la Lune…ce n’est pas le moment!!! J’ai besoin d’y voir clair!!
Question timing….la voilure est réduite, alors, au vent arrière de moins de 15 noeuds, notre vitesse est aussi réduite et notre avance est assez chaotique. Viramundo se tortille au gré des vagues et secoue les écoutes des voiles bruyamment.
J’imagine comment sera ma prochaine nuit….au calme, à plat, amarré, sans souci de navigation, sans bruit d’eau qui mousse ou qui glougloute, dans un profond sommeil sans assurer de quart, auprès du captain, …
Avant…ben, il y a l’atterrissage ! Et celui-là, il est, bien évidemment, différent des autres et particulier. Tous les ingrédients de la navigation y sont mêlés…tenir compte de la marée, éviter les écueils, veiller au balisage et aux autres embarcations, et, arriver à l’heure au ponton de la douane!
A savoir 14 heures demain! Rendez-vous sérieux!
Normalement, nous avons déjà rempli tous les nombreux formulaires, certains sont déjà envoyés par e-mail, mais les officiers doivent venir à bord, et les fonctionnaires de la bio sécurité devraient vérifier nos réserves alimentaires du bord…pas de viande, ni fromage, ni produits laitiers, ni miel, ni
légumes, ni fruits, ni plats cuisinés et j’en passe….
Ainsi, ces derniers jours, nous avons, non seulement fait du tri dans les réserves, mais aussi, nous nous sommes gavés de tous nos fruits tropicaux, de yogourts, de fruits secs….enfin, de tous les fruits défendus par les Kiwis!
Après « l’examen » des officiels, il faudra trouver une place pour Viramundo et l’ amarrer !!! Coup d’adrenaline de l’arrivée avant ……les « vacances »!!!
Le feu du « Poor Knights » est à moins de dix milles, la Lune est resplendissante, les nuages restent discrets……. « cela se profile bien », dirait le captain…
Jolie approche! Ambiance maritime brillante…..
Haute dans le ciel, face à nous sur babord, La Croix du Sud!
Les clins d’oeil du phare de l’île Poor Knights sur tribord, et la Lune sur notre arrière tribord!
Bien heureuse d’avoir vécu cette aventure de sept nuits ….tiens, comme dans les contes….avec le captain et Viramundo! « Aventure » , le mot est bien adapté!
Mais assurément bien contente d’atterrir et de reposer le corps et la monture!
Aux prochaines nuits de mer!

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