Six jours de mer depuis Lanzarote, soit 900 milles!
Un début de traversée serein, voire idéal, une mer bien agréable. Puis l’alizé est monté en force tranquillement et il a pris une bonne vitesse de croisière. Ça, c’est plutôt bon pour avancer!
Seulement,il a fallu gérer le vent très portant, le génois et le gennaker en ciseaux, et vivre sur une mer formée et houleuse.

Nous volons vers les tropiques

Alors, nous avons choisi de faire une étape aux îles du Cap Vert, plus précisément à Sal.
Quel plaisir d’arriver dans un mouillage calme!

Quel bonheur d’être accueilli par John, un jeune cap-verdien dynamique, disponible et prêt à rendre plus d’un service. Merci John!
Quels sourires vous attendent, lorsque l’on se promène dans la bourgade de Palmeira!
Même chez le Chinois qui fait du change, et, où toutes les femmes vienennt s’approvisionner et papoter.
Surtout à la Fontenario municipale où les habitants achètent leur eau désalinisée.

Aussi devant les petites maisons modestes où les hommes jouent à des jeux traditionnels.
Lorsque nous débarquons au quai des pêcheurs, nous retrouvons comme en 2003 les pavés délabrés, encombrés de cordage poisseux et sales, les mêmes bateaux de pêche bien usagés et les pêcheurs réparant leurs filets ou débarquant les belles dorades coryphènes.

Sur le ponton au sud de l’île

La vie se déroule avec et près de la mer.
Et il se dégage de cette communauté cap-verdienne une sérénité et une gentillesse exemplaires…no stress…comme ils disent!
L’escale est d’autant plus opportune qu’elle nous a permis par le fruit du hasard, de retrouver Jean-Marc et son copain Lucien, venus à Santa Maria, au sud de l’île de Sal faire du kitesurf. Nous nous sommes retrouvés sur la plage magnifique de sable blanc où les deux sportifs s’apprêtaient à aller kiter. Ils seront sûrement bien servis au point de vue des conditions de vent et de mer sous le soleil tropical.
Nous nous réjouissons déjà de leur venue à bord de Viramundo.

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