Les Fidjis, comme déjà évoqué, est un pays formé de plus de 300 îles, réparties sur un grand carré d’environ 500 km de côté.

Pour y naviguer, il faut souvent beaucoup d’attention et une bonne “lumière”, car, outre les îles émergées, il y a de très nombreux récifs coralliens qui constellent le plan d’eau. La confiance que l’on a habituellement dans les cartes marines peut être refroidie lorsque l’on s’aperçoit sur l’écran que l’on a jeté l’ancre sur la terre ferme!

Notre périple dans le chapelet d’îles des Yasawas a été écourté par une météo défavorable et nous sommes revenus à notre base, la marina de Port Denarau, à temps pour ne pas rater l’happy hour du Hard Rock Café local.

Ile de Wayalalaï
Le village de Namara depuis le mouillage
Charmante visite d’un papy pêcheur avec une curieuse embarcation en tôle ondulée qui vient de loin et va au loin….
Namara, au soleil couchant
Happy hour!

L’essentiel des photos de cet article a été pris sur l’île de Wayalalaï, située à une soixantaine de kilomètres de Port Denarau.

A notre grand étonnement, sur ces îles, au premier abord désertes, voire inhabitables, de nombreux petits villages situés au bord de l’eau se tapissent dans une riche végétation. On y trouve à chaque fois une école et une église.

Il n’y a aucune route qui les relie, aucun véhicule, les gens semblent vivre paisiblement avec ce que la nature leur a donné et, malgré tout, un certain confort. Les communications se font seulement avec des canots à moteur, si bien que les villages sont isolés et gardent leur mode de vie traditionnel…même s’il y a sur la même île un”resort” pour touristes.

C’était dimanche au village de Namara où nous avons débarqué avec notre mini annexe à rames.
Presque tous les villageois d’origine mélanésienne étaient à l’église méthodiste pour un des trois offices dominicaux.

Nous sommes accueillis sur la plage par deux hommes jeunes. Les présentations faites, nous annonçons que nous avons le sevusevu, le précieux cadeau. Alors, ils nous mènent au doyen ou au chef du village à qui nous remettons ce bouquet de racines de kava acheté à prix d’or au marché de Nadi. Le doyen qui nous a reçus à réciter un rituel en langue fidjienne et a mis son bouquet de kava de côté. Cela permettra de préparer une potion magique pour les hommes du village.

Notre mini annexe


Le doyen, sa fille et sa femme….la fille vient de recoiffer sa mère…et moi alors?????
En habits du dimanche
Rencontre avec la radieuse Mary Anna, la bible à la main

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